Le devoir de mémoire est essentiel pour chaque génération car il reste l’antidote pour ne pas répéter les erreurs du passé. Les pertes humaines de la Grande Guerre sont considérables : environ 9 millions de morts et disparus, dont 1 400 000 Français et 1 800 000 Allemands, ainsi que 23 millions de blessés parmi lesquels 7 millions de « Gueules cassées ». Avec 900 000 maisons détruites et 3 millions d’hectares dévastés, la France est le pays le plus touché en dégâts matériels.
Dans l'introduction du livre « Août 1914 : L'Artilleur Alexandre Richard témoigne », l'auteur explique une des motivations qui l'ont poussé à écrire son oeuvre. Nous la reprenons pour résumer l'opinion de notre site internet : « En rédigeant cet ouvrage, j'entends faire mon devoir de mémoire personnel et apporter une pierre de plus à l'édifice mémoriel de la Grande Guerre. Il s'agit de rendre hommage à mes ancêtres familiaux de 14-18, ainsi qu'à ces millions de Poilus morts et blessés pour la France. Mais il s'agit aussi de rendre hommage à tous les autres peuples précipités dans la première guerre mondiale, sans trahir la volonté d'Alexandre Richard : "De tous les côtés de la route nous apercevons des tombes, Français et Allemands dorment leur dernier sommeil sans rancunes, côte à côte", a-t-il écrit dans son journal de guerre, le 12 septembre 1914 ».
Le cessez-le-feu entre la France et l'Allemagne est signé le 11 novembre 1918. Toutes les communes de France, quelles que soient leurs tailles, accueillent un monument aux morts érigé en souvenir de ceux de 14-18 ; mais fêter l'Armistice de 1918 chaque année dans le cadre du devoir de mémoire, au-delà de la victoire de la France, c’est se souvenir pour empêcher le retour de la guerre entre les pays Européens. En savoir plus sur l'Armistice de 1918